Tu es parti un soir , m'abandonnant sur terre
Il faisait froid , et comme un oiseau sans ailes
Je suis malade sans Toi ,le mal d'Amour est un cancer
Rongeur, infiltrant chaque endroit ,du corps à la cervelle
Pour te retrouver ,j'irai percer un à un les nuages,
Je crèverai les yeux du soleil ,que le noir inonde la Planète
Le noir ? cette route où je serpente de boue en marécage,
Seule , voilée jusqu'aux pieds dans cette couleur bléte ,
Au moindre passage ,je glisserai , me faufilerai telle l'anguille
Laisse moi une brise de Musc , pour être certaine de mon but
Et si Séléne s'illumine, je la découpe en millions d' aiguilles
Que le Monde sache que mourir sans Toi à petits feux rebute
Dépassant les barrières occultant ma Vie, triste par l'absence
,Comment imaginer ce départ précoce , sans alarme tirée ,
La Vie est un cordon maussade d"heures en jours d'abstinence
Obligée de monter , pour te reprendre à celle qui t'a fauchée,
Cisaillant notre Serment, luttant contre le temps et la douleur
Contre ce vide , ce néant ; Je monte .. un bout de doigt , une main
deux , je te touche ,je te tire du côté le plus fort : le bonheur
Viens ,Aimé , je n 'ai guère l'herbe du pied marin dans ce jardin
J'y parviendrai , je sais
et je suis bien ....
Il faisait froid , et comme un oiseau sans ailes
Je suis malade sans Toi ,le mal d'Amour est un cancer
Rongeur, infiltrant chaque endroit ,du corps à la cervelle
Pour te retrouver ,j'irai percer un à un les nuages,
Je crèverai les yeux du soleil ,que le noir inonde la Planète
Le noir ? cette route où je serpente de boue en marécage,
Seule , voilée jusqu'aux pieds dans cette couleur bléte ,
Au moindre passage ,je glisserai , me faufilerai telle l'anguille
Laisse moi une brise de Musc , pour être certaine de mon but
Et si Séléne s'illumine, je la découpe en millions d' aiguilles
Que le Monde sache que mourir sans Toi à petits feux rebute
Dépassant les barrières occultant ma Vie, triste par l'absence
,Comment imaginer ce départ précoce , sans alarme tirée ,
La Vie est un cordon maussade d"heures en jours d'abstinence
Obligée de monter , pour te reprendre à celle qui t'a fauchée,
Cisaillant notre Serment, luttant contre le temps et la douleur
Contre ce vide , ce néant ; Je monte .. un bout de doigt , une main
deux , je te touche ,je te tire du côté le plus fort : le bonheur
Viens ,Aimé , je n 'ai guère l'herbe du pied marin dans ce jardin
J'y parviendrai , je sais
et je suis bien ....