Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web.
Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.

  • Visiteur, merci de ne pas poster plus de 5 poèmes par jour. Ceci dans le but d'améliorer la visibilité du site.

Fainéantise

Brdb

Nouveau poète
#1
Il dormait toute la journée
Allongé dans le canapé de cuir
Caleçon rouge sang, il voulait fuir
Une réalité encore trop effrénée
Alors il regardait l'image dans la boite
Et mangeait le sucre du diable...
Inerte dans les méandres de son corps friable,
Il ne pensait plus, plus qu'à courir vers la droite
Ou vers la gauche, la prison du poison,
Qu'il avait forgé, chimère de fer et de cristal.
Pourtant, il pensait parfois, à son cheval...
Et rêver de partir au loin de ces grandes cloison,
Par une certaine frénésie intérieur
Qui n'arrivât pas plus loin que son nombril,
Avant que cet force divine du grand fournil,
Ne tombe à nouveau et s'échappe vers l'extérieur.
Il se réveillât le matin dans ce lit de roi
Se dirigeant vers la sorti, il vit une fenêtre,
Et péniblement il s'approchât, les volés clos du maitre
Allait bientôt être ouvert sur les bois...
Il poussât difficilement les fers des battants,
Un oiseau chanter sur l'arbre d'en face
Dans la lueur du levant, de joie en masse
Subjuguer, son esprit se vida des peines et maux entrants.
Il se dirigeât vers son canapé vert
Ou l'herbe fraiche avait disparue, laissant place à la peau rêche...
Alors, il se dirigea vers la porte, la bouche toute sèche,
Poussant la porte, il ne bougeât plus devant la prairie, vaste mer.


BRDB.